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Peter Brabeck approuve l'abandon du taux plancher par la BNS

Economie: certains patrons suisses se disent inquiets
Economie: certains patrons suisses se disent inquiets / 19h30 / 2 min. / le 16 avril 2015
Le président de Nestlé Peter Brabeck est en accord avec la décision de la Banque nationale suisse (BNS) d'abolir le taux plancher de l'euro, a-t-il affirmé jeudi durant l'assemblée générale du groupe.

Un cours fixé par une banque centrale et non par le marché ne correspond pas à une économie leader dans le monde, a affirmé Peter Brabeck, devant les 2246 actionnaires présents à Lausanne.

"Cela ne veut pas dire que Nestlé ne soit pas affecté, ni concerné par cette décision", a-t-il déclaré. Le chiffre d'affaires exprimé en francs a notamment été touché.

Les conséquences opérationnelles pour Nestlé sont certainement moins incisives que pour d'autres entreprises, a toutefois admis le président du groupe vaudois. Environ 90% de la production globale est vendue localement.

"surperformance"

En revanche, les effets de l'ajustement du taux de change ont un impact important sur les exportations de produits fabriqués en Suisse, ainsi que sur les coûts locaux, a souligné Peter Brabeck.

Concernant la marche des affaires, l'administrateur délégué Paul Bulcke a souligné les nombreuses incertitudes qui ont marqué une année 2014 "difficile", même si Nestlé a dans l'ensemble "surperformé" le marché.

ats/fme

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Patrick Aebischer élu dans l'organe de surveillance

Les actionnaires ont approuvé toutes les propositions du conseil à une large majorité. Ils toucheront pour leur part un dividende de 2,20 francs par action.

Ils ont par ailleurs élu individuellement chaque membre du conseil, validant notamment l'entrée de Patrick Aebischer, actuel président de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), dans l'organe de surveillance.

Proposition de rémunération suite à Minder

A propos de l'initiative Minder contre les rémunérations abusives, le président a considéré que la manière d'appliquer la nouvelle ordonnance "constitue une solution avec laquelle l'économie suisse peut vivre".

Nestlé a ainsi soumis pour la première fois ses propositions de rémunération pour le conseil d'administration et la direction générale, qui ont été acceptées de manière prospective par les actionnaires.