La manipulation du marché des devises, à grande échelle, est passée par une entente entre les différents établissements financiers pour gonfler leurs bénéfices sur une période allant de 2009 à 2013. En plus de la banque suisse UBS, JP Morgan, Barclays, Citigroup et la Royal Bank of Scotland sont concernés.
Chaque établissement devrait verser plus de 930 millions de francs d'amendes. Mais, car elle a été la première à dénoncer le cas aux autorités américaines, UBS pourrait bénéficier d'une remise, ce d'autant plus qu'elle a déjà versé des pénalités.
Une note de plus en plus salée
En novembre dernier, une série d'instituts bancaires ont déjà ratifié un accord avec les autorités de surveillance suisse, britannique et américaine dans cette affaire dite du Forex.
La facture notifiait alors des amendes avoisinant les 3 milliards de francs et UBS avait participé à hauteur de 743 millions. Une première addition réglée tout en sachant que le département américain de la justice menait aussi son enquête.
En mars dernier, UBS avait aussi mis fin à des plaintes civiles aux Etats-Unis en versant 129 millions de francs. Ce nouvel accord fait donc grimper, une fois de plus, la note déjà salée de l'affaire du Forex.
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Estelle Braconnier/gchi