Le pouvoir birman a entrepris en 2012 et 2013 des réformes politiques et économiques, afin de séduire les investisseurs internationaux. Et si les premières sont aujourd'hui au point mort, le gouvernement cherche toujours à attirer les investissements étrangers.
Ainsi, la banque japonaise Tokyo-Mitsubishi vient d’ouvrir ses portes cette semaine à Rangoon. Elle propose tous les services habituels - comptes, dépôts, prêts et service de change - dans un pays où la majorité des transactions se font encore en liquide, y compris pour les grosses sommes, et où la population n’a pas beaucoup confiance dans le secteur bancaire.
Stratégie payante
Six autres banques étrangères devraient prochainement ouvrir, elles aussi, des agences. Le pouvoir cherche à attirer les capitaux étrangers en réformant son système financier.
Cette stratégie s'avère plutôt payante: en un an, les investissements étrangers ont doublé pour atteindre 8 milliards de dollars.
Rémy Favre/oang