La délégation compte des responsables de la branche pharmaceutique, des machines, des cleantech et des services, a indiqué vendredi le secrétariat d'Etat à l'économie (SECO). L'administration fédérale est aussi représentée par des diplomates commerciaux.
Livia Leu de son côté est directrice du département des relations bilatérales au SECO et déléguée du Conseil fédéral pour les accords commerciaux.
Dans une interview à la NZZ am Sonntag, réalisée après la percée sur le nucléaire iranien, elle avait estimé le moment "très propice" pour une visite et qualifié le marché iranien de "très intéressant".
Entretenir les relations
La mission prévue jusqu'à mercredi a pour but d'entretenir les relations économiques bilatérales et de se faire une idée du contexte économique en Iran.
Début avril, les grandes puissances ont conclu à Lausanne un accord-cadre avec l'Iran pour résoudre le dossier du nucléaire. Les parties se sont données jusqu'à juin pour trouver un accord final.
ats/fme
Sanctions suspendues
Les sanctions prises par la Suisse à l'égard de l'Iran ont été suspendues ponctuellement par le Conseil fédéral au début de 2014, après un premier accord intérimaire sur le nucléaire iranien signé en novembre 2013.
Mais la plus grande partie des sanctions reste toujours en vigueur. Une situation qui ne changera pas jusqu'à la fin des négociations en cours sur la question de l'atome, a indiqué le SECO.
Le volume des échanges entre l'Iran et la Suisse se montait l'an dernier à 640 millions de francs. La Suisse fournit des marchandises à l'Iran pour environ 610 millions de francs, tandis qu'en sens inverse, les exportations iraniennes vers la Suisse atteignent seulement 30 millions.