Les deux cimentiers sont convenus de céder des actifs. Ils doivent vendre des cimenteries, des terminaux et une carrière pour obtenir le feu vert à leur opération, a précisé la FTC.
La Commission européenne avait approuvé la transaction sous conditions en décembre.
"Toutes les autorisations nécessaires à la réalisation de la transaction ont ainsi été obtenues, en amont de l'achèvement de la fusion attendue en juillet 2015", ont déclaré les deux sociétés, donnant dans leur communiqué une liste finale des désinvestissements.
Fusion votée vendredi
Les actionnaires du groupe st-gallois doivent entériner vendredi lors d'une assemblée générale extraordinaire à Zurich la fusion avec Lafarge.
La fusion doit créer un mastodonte du ciment pesant 33 milliards de francs de chiffre d'affaires et comptant plus de 115'000 employés.
Les deux groupes ont tout mis en oeuvre afin de sauver le projet, plusieurs fois en péril.
ats/fb
Plusieurs actifs à céder aux Etats-Unis
Il s'agit pour Lafarge de la cimenterie de Davenport (Iowa) et de sept terminaux le long du Mississippi vendus à Summit Materials.
Holcim cédera de son côté trois terminaux dans le Michigan et l'Illinois, repris par Buzzi Unicem, les stations de broyage de laitier de Skyway (Illinois) et de Camden (New Jersey), ainsi qu'un terminal dans le Massachusetts.
Le cimentier suisse vendra également la cimenterie de Trident (Montana) et cinq terminaux dans la région des grands lacs.