L'augmentation de capital nécessaire à l'alliance entre les deux géants mondiaux du ciment a été littéralement plébiscitée, avec une majorité de plus de 93% des voix représentées. La majorité des deux tiers était requise pour valider une augmentation de capital qui doit financer le mariage “entre égaux” des deux groupes. L’opération vise à permettre l’acquisition des titres Lafarge dans le cadre de l’offre d’échange.
Faible résistance des petits porteurs
Les principaux actionnaires de Holcim avaient déjà donné leur feu vert à l’opération, mais certains craignaient la résistance de petits porteurs, soutenus par la fondation Ethos.
Certains d'entre eux avaient formé une communauté d’intérêt baptisée “Pro-Holcim”, jugeant le cimentier saint-gallois en bien meilleure position aujourd'hui qu'il ne le sera dans quelques années au sein d'une entité LafargeHolcim.
ats/oang
Coprésidence pour LafargeHolcim
Le patron actuel du groupe français Lafarge Bruno Lafont, qui devait initialement prendre la direction générale de LafargeHolcim, a dû renoncer.
Il prendra la coprésidence du géant fusionné avec le président du conseil d’administration de Holcim Wolfgang Reitzle.
Le Franco-Américain Eric Olsen occupera, lui, le poste de directeur général.