Ce montant est en hausse de 36% par rapport à l'année précédente, selon une étude de la Haute école de Lucerne, publiée jeudi.
Malgré cette forte croissance, les montants en termes absolus restent très bas. En comparaison avec les Etats-Unis ou la Grande-Bretagne, le marché helvétique n'en est encore qu'à ses balbutiements.
L'an dernier, le "crowdlending", qui permet d'emprunter des sommes auprès d'une multitude de prêteurs, a particulièrement crû. Les crédits attribués sont ainsi passés de 1,8 à 3,5 millions de francs.
Rendements à hauteur des risques
Les sommes empruntées peuvent servir à acheter une voiture familiale, un appareil dentaire, à prendre en charge des préparatifs de mariage, ou financer une start-up. En contrepartie, les prêteurs attendent des rendements à hauteur des risques.
Aucune contrepartie ou presque dans les secteurs "crowddonating" (don) et "crowdsupporting" (soutien), qui ont enregistré près de la moitié (49%) des sommes récoltées, à 7,7 millions de francs.
ats/fb
Moins d'investissements
Un quatrième type de "crowdfunding", le "crowdinvesting" (investissement) a en revanche perdu du terrain l'an dernier.
Les sommes récoltées ont reculé de 18% à 4,6 millions de francs.
En raison du faible nombre de projets (10 en 2014), les variations de volumes ne sont toutefois que peu significatives, relèvent les auteurs de l'étude.
Ces derniers font toutefois remarquer que tous les projets lancés dans cette catégorie ont été menés à bien. Dans le cas du "crowdinvesting", les investisseurs reçoivent en contrepartie de leur investissement des parts dans la société financée.