Sur un an, la croissance a progressé de 1,1%. La balance commerciale des marchandises et des services a notamment livré des impulsions négatives, explique le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco).
Les exportations de marchandises ont ainsi reculé de 2,3%, notamment dans la chimie et la pharmacie. Les machines, les appareils et l'électronique, ainsi que l'horlogerie et la bijouterie ont tous enregistré une évolution négative.
Hausse des dépenses des ménages
Côté production, plusieurs rubriques ont connu un affaiblissement conjoncturel. La contraction du PIB est largement imputable au recul de la valeur ajoutée dans le commerce (-1,9%) et l'hébergement (-3,8%). La santé (+1,6%) et la construction (+1,1%) ont par contre apporté des impulsions positives, relève le Seco.
Dans le détail, les dépenses des ménages ont augmenté de 0,5%. Elles concernaient particulièrement le logement, l'énergie et la santé. En outre, la consommation de l'Etat a gonflé de 0,1%
ats/fisf
Conséquence du franc fort
La contraction du PIB est une conséquence du franc fort. "La réévaluation du franc a désormais un impact sur l'économie réelle", a indiqué Bruno Parnisari, chef du secteur conjoncture à la direction de la politique économique du Seco.
Sans être une surprise, le recul est "significatif", selon luii, et plus important qu'attendu par les économistes. De plus, les effets négatifs liés au franc fort étaient plutôt attendus pour les deuxième et troisième trimestres.
"Nous sommes dans une situation de revers conjoncturel marqué", affirme un économiste de la banque Pictet.