La compagnie a adressé une lettre de licenciement à la totalité de ses quelque 20'000 salariés et proposé de nouveaux contrats à 14'000 d'entre eux, soit la suppression de 6000 emplois environ.
"Nous sommes techniquement en faillite et la baisse des performances a commencé bien avant les événements tragiques de 2014", a déclaré le PDG Christoph Mueller à des journalistes, en référence aux deux accidents aériens survenus l'année dernière.
Une décision attendue
Cette décision était attendue dans la mesure où le fonds d'investissement public Khazanah Nasional, qui a repris le contrôle de la compagnie, avait fait savoir l'an passé que les restructurations passeraient par la suppression de 6000 emplois et le renoncement à certaines dessertes déficitaires.
Recruté il y a quelques mois, Christoph Mueller était depuis 2009 le PDG de la compagnie irlandaise Aer Lingus, où il avait mis en place un plan de redressement et une stratégie ayant conduit à la suppression de nombreux emplois.
ats/tmun
Pertes aggravées en raison des deux catastrophes
La compagnie perd de l'argent depuis des années en raison d'une direction déficiente et d'une incapacité à faire face à la concurrence internationale, selon des analystes.
Les pertes se sont considérablement aggravées avec les deux catastrophes aériennes subies l'an passé, celle du vol MH17 abattu au-dessus de l'Ukraine en juillet, et celle du MH370 disparu le 8 mars 2014.