Dans une lettre aux actionnaires publiée lundi, le conseil d'administration de Syngenta estime que Monsanto n'a pas fait d'efforts suffisants concernant le prix mais aussi sur les questions de régulation.
Monsanto offre de payer une pénalité de rupture de deux milliards de dollars en cas de veto des autorités de la concurrence à son projet de rapprochement. Une proposition que Syngenta estime totalement inadéquate. Quant au prix de l'offre, il se monte à 449 francs par action, ce qui valorise l'entreprise à 42 milliards de francs.
BASF dans la course
Les rumeurs de marché font également état d'un intérêt de BASF. Le géant allemand pourrait endosser le rôle de chevalier blanc face à l'OPA non sollicitée de Monsanto, ce qui pourrait donner lieu à une guerre d'enchères.
ats/fme