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Vingt-six pays africains signent un nouveau traité de libre-échange

Le commerce international est aussi un outil de transfert illicite couramment utilisé. [Issouf Sanogo]
Les travailleurs déchargent des sacs de riz, au Port d'Abidjan, en Côte-d'Ivoire. - [Issouf Sanogo]
Les dirigeants de 26 pays d'Afrique ont signé mercredi en Egypte un traité de libre-échange, qui englobe la moitié orientale du continent et doit faciliter la circulation des biens et des marchandises.

La Zone tripartite de libre-échange (Tripartite Free Trade Area - TFTA), ou la "Tripartite", doit devenir un marché commun unissant 26 des 54 pays africains.

Le traité a été signé lors d'un sommet à Charm el-Cheikh, station balnéaire sur la mer Rouge, par le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, le président du Zimbabwe Robert Mugabe, le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn et le vice-président tanzanien Mohammed Gharib Bilal.

625 millions d'habitants

L'ensemble regroupera les pays du Marché commun des États d'Afrique australe et de l'Est (Comesa), de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) et de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), soit plus de 625 millions d'habitants et plus de 1000 milliards de dollars de PIB (900 milliards d'euros).

L'objectif est de mettre en place un cadre pour aller vers des tarifs douaniers préférentiels, facilitant ainsi la circulation des biens et des marchandises.

afp/fb

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L'Afrique représente 2% des échanges commerciaux mondiaux

Seuls 12% environ des échanges commerciaux en Afrique ont lieu entre pays du continent, contre 55% en Asie et 70% en Europe. C'est la conséquence de ce que les économistes appellent "l'épaisseur" des frontières. Elle se mesure au nombre de documents qu'il faut produire pour l'importation et l'exportation: sept à huit papiers de douane en moyenne en Afrique, contre quatre ou cinq en Europe. Et cela tient compte aussi de délais et coûts de franchissement des frontières.

Le traité a également pour objectif d'augmenter la part de l'Afrique dans les échanges commerciaux à l'international - qui s'élève actuellement à 2%- en développant les industries nationales.