La Banque nationale suisse appelée à agir pour préserver l'emploi
Le président de l'Union patronale suisse redoute la perte de milliers d'emplois si rien n'est fait face au franc fort et appelle la Banque nationale à prendre des mesures.
Tous les regards sont tournés vers la Banque nationale suisse (BNS) peu avant sa réunion sur la politique monétaire, le 18 juin. Dans la NZZ am Sonntag, Valentin Vogt, président de l'Union patronale suisse (UPS), prévoit la perte de 30'000 emplois d'ici six à neuf mois si rien n'est fait et que le franc fort persiste.
Dans le cas où le cours demeurerait de 1,05 franc pour un euro, Valentin Vogt dit également s'attendre à un taux de chômage de 3,6 à 4% à la fin de l'année. Ces chiffres sont supérieurs à ceux récemment avancés par le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO).
Le président de l'UPS fonde ses prévisions sur des stigmates observés dans l'économie. De nombreuses entreprises, la plupart rattachées à des branches considérées comme de bons indicateurs conjoncturels, lui ont fait savoir que leurs commandes avaient chuté de 10 à 15%, souligne-t-il.
ats/cab
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