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Divergences "importantes" entre la Grèce et ses créanciers

La bourse grecque, à Athènes, restera fermée durant une semaine. [AP/Keystone - Petros Giannakouris]
Les Bourses grecques s'affolent à la suite de l'échec des négociations / Le 12h30 / 1 min. / le 15 juin 2015
Les discussions qui avaient lieu depuis samedi à Bruxelles entre la Grèce et ses créanciers ont pris fin dimanche sans accord. Des "divergences importantes" subsistent entre les deux parties.

"Les propositions grecques restent incomplètes", a insisté  un porte-parole de la Commission européenne, affirmant que le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, "reste convaincu" qu'une solution "peut être trouvée d'ici la fin du mois".

Pour la Commission, les Grecs doivent réaliser "jusqu'à deux milliards d'euros" d'efforts budgétaires annuels pour obtenir l'aide financière dont ils ont besoin.

Réclamations "irrationnelles"

Les réclamations des créanciers, UE et FMI, sont "irrationnelles", a affirmé de son côté une source gouvernementale grecque.

"Les discussions ont duré 45 minutes", a indiqué cette source en imputant l'échec d'un accord surtout au FMI, accusé d'avoir une position "intransigeante et dure".

La Grèce est menacée de défaut de paiement. Athènes doit rembourser le 30 juin 1,6 milliard d'euros de prêts du FMI. De nouvelles rencontres sont prévues jeudi dans le cadre de l'Eurogroupe en présence de la directrice générale du FMI, Christine Lagarde.

ats/afp/lan/grin

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Yannis Varoufakis reste confiant

Le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a estimé dans un entretien au quotidien allemand Bild publié lundi qu'un accord sur la dette de la Grèce était possible. Il pourrait même "être conclu en une nuit" si la chancelière allemande Angela Merkel était présente.

Le gouvernement d'Alexis Tsipras veut éviter un Grexit, une sortie de la Grèce de la zone euro, a assuré le ministre qui a une nouvelle fois demandé une restructuration de la dette grecque.