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Ruag décroche un contrat de 60 millions dans des satellites Metop

Dernières générations de satellites météorologique Metop-B, installée sur une fusée Soyuz, en septembre 2014.
Dernières générations de satellites météorologique Metop-B, installée sur une fusée Soyuz, en septembre 2014.
Ruag décroche un contrat d'environ 60 millions de francs. Le groupe d'aéronautique et de défense contrôlé par la Confédération fournira les structures des nouveaux satellites météorologiques européens Metop.

L'accord est tombé mardi à l'occasion du 51e salon international de l'aéronautique et de l'espace du Bourget, à Paris. Il a été signé entre la division défense et espace du géant européen Airbus et la division espace de Ruag, a indiqué l'entreprise publique bernoise mercredi.

Le contrat concerne un total de six satellites, précise Ruag. Les Metop forment le deuxième pilier du dispositif européen de satellites météorologiques, après la constellation plus connue des Météosat.

Une orbite à 800 km seulement

Les Metop suivent une orbite circumterrestre à une altitude d’environ 800 km seulement, tandis que les Météosat enregistrent de vastes sections de la surface terrestre à partir de leur orbite géostationnaire à 36'000 km d’altitude.

Dans le détail, Ruag Suisse développera et fabriquera les structures des nouveaux satellites. La construction des instruments sera pour sa part assumée par la filiale suédoise Ruag Space AB, selon le communiqué.

ats/fme

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Des prévisions beaucoup plus précises

Les Metop sont conçus pour fournir des données très précises sur des zones relativement étroites de l’atmosphère terrestre. Ces données permettent des prévisions beaucoup plus précises, notamment à moyen et long terme, que celles réalisées uniquement à partir des données provenant de satellites géostationnaires.

Les deux premiers satellites prendront le relais du dernier Metop de première génération vers la fin de la décennie actuelle. Les satellites Metop de deuxième génération devant être remplacés tous les huit ans environ, ils transmettront leurs données météorologiques vers l’Europe jusqu'à l'horizon de 2040 et au-delà.