La justice américaine reproche à Novartis d'avoir versé des pots-de-vin (kickbacks) à des pharmaciens pour favoriser les ventes de ses médicaments Myfortic et Exjade. Ces commissions occultes étaient déguisées en rabais.
Ce système de ristournes aurait porté préjudice aux systèmes fédéraux américains d'assurance maladie Medicare et Medicaid. Ceux-ci prennent en charge le remboursement des traitements.
Vers un long procès
Novartis réfute toujours ces allégations et entend se défendre, selon une porte-parole du groupe. Mais, l'été dernier, une juge fédérale avait admis la plupart des griefs. Le procès devrait débuter le 2 novembre prochain et pourrait durer plusieurs semaines.
Washington exige jusqu'à 1,52 milliard de dollars (1,42 milliard de francs) en dommages et intérêts, soit trois fois le montant soi-disant remboursé par les systèmes fédéraux de santé entre 2004 et 2013. A cela s'ajouterait une pénalité qui pourrait aller jusqu'à 1,83 milliard.
ats/pym