"L’onde du choc monétaire perd de sa vigueur", a constaté jeudi le Centre de recherches conjoncturelles (KOF) de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich. Le baromètre retrouve sa moyenne pluriannuelle, dont il s'était éloigné suite à l'abandon par la Banque nationale suisse (BNS) du taux plancher de l'euro à mi-janvier dernier.
L'évolution ne signifie toutefois pas que le choc causé en début d'année, notamment pour l'industrie d'exportation, a disparu. "Le franc fort continue de peser sur l'économie suisse dans son ensemble", relèvent les experts zurichois.
La hausse n'est pas générale
Il n'y a donc pas encore de retour au cours "normal", selon le KOF. La hausse du baromètre en juillet n'a pas été générale. Le mouvement provient notamment de l’évolution de certains indicateurs relatifs aux prix d’achat, aux prévisions d’exportations et à la position concurrentielle dans l’industrie de transformation.
ats/fme
Hôtellerie, banques et bâtiment, des secteurs se relèvent
L’hôtellerie figure parmi les secteurs où les perspectives ne sont plus aussi sombres que précédemment. Les indicateurs du secteur bancaire et du bâtiment ont également évolué dans la stabilité.
La consommation devrait aussi conforter sa tendance soutenue d’après les indicateurs.
Seul le contexte international se montre un peu moins favorable en juillet qu'auparavant.