L'indice ATHEX a clos à 668,06 points, récupérant légèrement, au fil de la journée, de son ouverture par un plongeon de 22,82%. Selon l'opérateur boursier grec, la dernière chute d'une telle ampleur remonte à décembre 1987 avec des pertes de 15,3% sur une séance.
Les valeurs bancaires ont été particulièrement pénalisées avec un plongeon d'environ 30%, qui traduit la grande vulnérabilité du secteur en attente urgente de recapitalisation après des retraits de plus de 40 milliards d'euros depuis décembre.
Quel avenir pour les banques grecques?
Contrôle des capitaux
Les opérations boursières sont encadrées pour les investisseurs locaux. Ces derniers ne peuvent pas financer l'achat de titres en retirant de l'argent sur leurs comptes bancaires en Grèce, restant ainsi soumis au contrôle des capitaux en vigueur dans ce pays.
La Bourse avait été close à la veille de l'annonce par Alexis Tsipras, le Premier ministre, d'un référendum sur les nouvelles mesures d'austérité proposées à son pays.
En toile de fond, le gouvernement négocie avec ses créanciers un nouveau prêt de trois ans d'un montant de plus de 82 milliards d'euros.
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