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La Bourse d'Athènes termine en repli de 1,22%, les banques plongent toujours

Hall de la Bourse d'Athènes, ce mardi 4 août 2015.
Hall de la Bourse d'Athènes, ce mardi 4 août 2015.
La Bourse d'Athènes termine en repli de 1,22%, loin de sa chute historique de lundi. Mais l'indice est maintenu dans le rouge par la très mauvaise performance des banques.

L'indice général ATHEX de la place athénienne s'est sensiblement repris après avoir évolué sous la barre des 4% pendant les premiers échanges. Il cédait 1,22% à la clôture, sans comparaison avec la dégringolade de la veille.

La Bourse avait enregistré lundi la plus plus forte chute de son histoire, lors de la reprise des opérations qui avaient été interrompues pendant cinq semaines. Elle avait alors rouvert sur un plongeon spectaculaire de près de 23%, pour terminer avec une perte de 16,23%.

>> Relire sur ce sujet : Chute record de 16,23% pour la Bourse d'Athènes

Comme la veille, ce sont les valeurs bancaires qui tirent l'ensemble de l'indice vers le bas, atteignant des baisses de près de 30%.

Limitation pour les investisseurs locaux

Les opérations boursières ont repris avec des limitations pour les investisseurs locaux. Ces derniers ne peuvent pas financer l'achat de titres avec l'argent de leurs comptes bancaires en Grèce, restant ainsi soumis au contrôle des capitaux en vigueur dans ce pays. Ils peuvent en revanche se servir de comptes à l'étranger ou effectuer des transactions en liquide.

Les investisseurs étrangers, qui détiennent environ 60% de la capitalisation boursière sur le marché grec, ne sont pas concernés par ces restrictions.

>> A lire aussi : La Grèce espère un accord avec les créanciers d'ici au 18 août

agences/fme/mre

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Les banques dans l'attente d'une recapitalisation

Très affaibli après des retraits de plus de 40 milliards d'euros depuis décembre, le système bancaire est dans l'attente urgente d'une recapitalisation qui est l'un des sujets de négociation entre le gouvernement grec et ses créanciers UE, BCE, MES et FMI.

Les représentants de ces derniers se trouvent à Athènes depuis plus d'une semaine pour mettre sur pied l'accord sur un troisième plan de renflouement du pays, via un prêt de plus de 80 milliards d'euros sur trois ans.