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Léger ralentissement de la croissance dans la zone euro au 2e trimestre

Des analystes prévoyaient une croissance de 0,4%. [AP Photo/Michael Probst]
Des analystes interrogées prévoyaient une croissance de 0,4%. - [AP Photo/Michael Probst]
La croissance a légèrement ralenti au deuxième trimestre dans la zone euro à 0,3% contre 0,4% au premier trimestre, a indiqué vendredi Eurostat dans une première estimation.

Le PIB des 19 pays ayant adopté la monnaie unique a progressé de 0,3% sur la période avril-juin par rapport aux trois mois précédents, donnant une croissance de 1,2% sur un an. Par pays, les performances sont contrastées.

En crise, l'Espagne (1%) et la Grèce (0,8%) enregistrent une meilleure croissance, et l'Allemagne, traditionnel moteur de la zone euro, déçoit un peu les attentes avec une croissance trimestrielle de 0,4%, même si elle fait mieux qu'au premier trimestre.

Croissance nulle en France

Les performances sont en revanche plutôt faibles en Italie (0,2%), aux Pays-Bas (0,1%), et surtout en France, avec une croissance nulle au deuxième trimestre.

>> La croissance française est au point mort :

Le ministre français des Finances Michel Sapin. [Keystone]Keystone
Croissance de 0% pour la France au deuxième trimestre / Le 12h30 / 1 min. / le 14 août 2015

>> La croissance molle de la France, l'échec d'Hollande? :

Le journaliste français Jean-François Kahn. [AFP - François Nascimbeni]AFP - François Nascimbeni
La croissance molle de la France, l'échec de François Hollande? / Forum / 4 min. / le 14 août 2015

La Finlande voit la récession se poursuivre avec une baisse du PIB de 0,4%, laissant peu d'espoir d'un retour à la croissance en 2015 après deux années de recul du PIB en 2012 et 2013, et une stagnation en 2014.

ats/reuters/mre

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Trop faible, l'inflation reste stable

L'inflation en zone euro est restée stable en juillet par rapport à juin à 0,2%, a confirmé Eurostat. Ce faible niveau reste bien en deçà de l'objectif de la Banque centrale européenne (BCE), qui a mis en place un vaste programme de rachat d'actifs pour faire repartir l'inflation, et qui vise à moyen terme un taux légèrement en-dessous de 2%.

C'est principalement le secteur de l'énergie qui pèse sur l'inflation, avec un taux négatif de 5,6%.

Parmi les principales composantes de l'inflation en juin, le secteur des services connaît le taux annuel le plus élevé à 1,2%. Le secteur "alimentation, boissons alcoolisées et tabac" vient ensuite avec un taux de 0,9%, tandis que les produits industriels non énergétiques ont vu leurs prix progresser de 0,4%.