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Volkswagen dévisse en bourse après sa tricherie aux Etats-Unis

Volkswagen chute en bourse après une tricherie aux tests antipollution
Volkswagen chute en bourse après une tricherie aux tests antipollution / 19h30 / 2 min. / le 21 septembre 2015
L'action Volkswagen poursuivait sa descente aux enfers lundi à la Bourse de Francfort, avec une chute de 17%, après ses révélations sur une tricherie aux normes antipollution aux Etats-Unis.

L'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) et l'Etat de Californie accusent le premier constructeur automobile européen d'avoir équipé ses modèles diesel VW et Audi des années 2009 à 2015 d'un logiciel permettant de contourner les tests d'émission de certains polluants atmosphériques.

Véhicules retirés de la vente

"Utiliser un appareil pour échapper aux règles visant à garantir un air propre est illégal et constitue une menace pour la santé publique", a indiqué l'EPA.

Volkswagen a indiqué lundi qu'il cessait jusqu'à nouvel ordre de commercialiser les modèles diesel quatre cylindres de ses marques VW et Audi aux Etats-Unis. Les modèles représentaient 23% du total des ventes de la marque en août dans le pays.

Amende redoutée

Les amendes contre cette fraude pourraient atteindre 18 milliards de dollars (environ 16,8 milliards de francs). En effet, le groupe Volkswagen pourrait voir sa responsabilité engagée et pourrait ainsi devoir verser des pénalités.

Le PDG de Volkswagen Martin Winterkorn a dit "regretter" dimanche avoir "déçu" ses clients après ces révélations. Par ailleurs, Volkswagen a ordonné l'ouverture d'une enquête externe à la suite des accusations.

agences/grin

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Rappel de près de 500'000 véhicules

Suite à l'accusation de non-respect des normes antipollution, les autorités américaines ont contraint vendredi Volkswagen à rappeler près de 500'000 véhicules.

Les véhicules incriminés, qui incluent des modèles Audi, Golf, Passat ou Beetle notamment, comportaient un logiciel activant un dispositif de réduction des émissions de C02 seulement au moment où des tests anti-pollution étaient menés sur ces voitures par les autorités.

Ce mécanisme était en revanche automatiquement désactivé quand le véhicule roulait normalement, polluant ainsi bien plus que ce que le groupe Volkswagen reconnaissait. Le dispositif incriminé permettait aux véhicules d'émettre jusqu'à 40 fois plus d'émissions que le seuil autorisé.