"Si la demande devait s'affaisser en Allemagne, en raison de cette crise de confiance, alors cela signifierait également qu'il y aurait un impact direct sur les fournisseurs", a déclaré le ministre de l'Economie à SRF.
"Nous avons une vallée du Rhin dans notre pays, il s'agit des fabricants de composants et des fournisseurs pour l'industrie automobile allemande", a ajouté le conseiller fédéral.
"C'est un scandale. J'ai été personnellement choqué, car c'était manifestement intentionnel", a poursuivi Johann Schneider-Ammann. Et de conclure: "les problèmes doivent être rapidement réglés, afin qu'il n'y ait pas de dégâts sur le marché du travail".
Problème de gouvernance
Les réactions du management de Volkswagen, qui a condamné ce scandale et s’est excusé, "étaient correctes" a par ailleurs estimé Johann Schneider-Ammann sur RTS La Première. "J’espère maintenant qu'ils vont regagner le terrain en corrigeant immédiatement ces erreurs".
Le conseiller fédéral a également pointé du doigt le problème de gouvernance chez le groupe qui pèse près de 15% de l’économie allemande. "Chez Volkswagen, c'est probablement la toute première correction qui doit être opérée: l’indépendance entre le conseil d’administration et la direction".
ats/fisf
Les investisseurs suisses ont perdu 156 millions en 48 heures
Selon la Handelszeitung, les investisseurs suisses ont perdu en deux jours l'équivalent de 156 millions de francs dans la débâcle boursière de Volkswagen.
Environ 1,3% du capital du groupe appartient en effet à des investisseurs helvétiques, dont notamment Credit Suisse et UBS selon le journal.