La COMCO dispose d'indices selon lesquels ces banques auraient pu conclure des accords dans la fixation des prix, a-t-elle indiqué lundi dans un communiqué.
Les prix auraient notamment été fixés en ce qui concerne les "spreads", soit les écarts entre le cours demandé et le cours offert.
Outre UBS et Julius Baer, l'enquête concerne la Deutsche Bank, HSBC, Barclays, Morgan Stanley et Mitsui. Les métaux précieux englobent l'or, l'argent, le platine et le palladium.
Début d'une longue enquête
Vu la complexité de l'affaire et l'ampleur des données à examnier, il est impossible de dire combien de temps va durer l'enquête, a précisé Olivier Schaller, vice-directeur de la COMCO. Elle ne devrait pas se conclure avant l'année prochaine, voire plutôt en 2017.
Si les soupçons se confirment, la législation prévoit des amendes d'un montant correspondant au maximum à 10% du chiffre d'affaires généré en Suisse au cours des trois dernières années, a relevé Olivier Schaller.
ats/sbad
Pas une première
Ce n'est pas la première fois que le numéro un bancaire helvétique, UBS, est sous le coup d'investigations sur le négoce des métaux précieux. En février, le Département américain de la justice (DoJ) a ouvert une enquête contre la banque helvétique ainsi que plusieurs autres établissements dont Credit Suisse pour manipulation des prix.
Le DoJ a arrêté les poursuites contre UBS en mai, suite à la collaboration de cette dernière.