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L'économie suisse reste la plus compétitive du monde, selon le WEF

La Paradeplatz à Zurich, symbole de l'économie suisse [CHRISTIAN BEUTLER]
Interview de Margareta Drzeniek- Hanouz, chef économiste au WEF / Le Journal du matin / 1 min. / le 30 septembre 2015
Le rapport annuel du Forum économique mondial (WEF), publié mercredi, affirme que l'économie suisse est la plus compétitive du monde pour la septième année consécutive.

Les principaux atouts de la Suisse restent les mêmes d'une année sur l'autre: l'économie helvétique profite de la transparence de ses institutions, de ses capacités d'innovation et de recherche, de l'excellente coopération entre le privé et le public. L'efficacité de son marché du travail, son système éducatif, ses infrastructures, des marchés financiers développés complètent ce tableau d'excellence.

Les éléments les plus problématiques sont dans l'ordre: la bureaucratie gouvernementale, une réglementation du travail restrictive, la complexité de la fiscalité, l'accès au crédit et le manque de main-d'oeuvre qualifiée.

Risques de détérioration

Le WEF prévient que "des développements récents comportent des risques de détérioration et laissent peu de marge de manoeuvre politique". Ces risques incluent "la lenteur de la reprise chez les principaux partenaires commerciaux de la Suisse, l'appréciation du franc, l'inflation proche de zéro et les taux d'intérêt négatifs".

ats/pym

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Mise en garde et recommandations

Le WEF souligne dans son rapport que "l'incertitude quant à la politique d'immigration future à la suite du référendum sur l'immigration de masse pourrait saper la capacité de la Suisse d'exploiter le réservoir mondial de compétences nécessaire pour dynamiser son économie".

La Suisse doit continuer à renforcer son avantage concurrentiel pour justifier les coûts élevés de la présence dans le pays, recommande le WEF.

Tête du classement presque inchangée

Le classement des dix premiers ressemble à celui de l'an dernier: Singapour est 2e devant les Etats-Unis. L'Allemagne est 4e suivie par les Pays-Bas. Le Japon reste 6e devant Hong Kong. La Finlande a passé du 4e au 8e rang, la Suède de la dixième place à la neuvième. La Grande-Bretagne arrive 10e.

Les performances des pays émergents sont la plus grosse préoccupation des économistes du WEF. Avec une chute de 18 rangs, le Brésil (75e) accuse l'un des reculs les plus importants.