Depuis quelques semaines, la société californienne controversée tente d'attirer de nouveaux collaborateurs pour assurer ses services à Paris, mais aussi à Bordeaux ou à Strasbourg. Au-delà du principe, c'est la méthode qui étonne, voire irrite, comme l'a annoncé France Info mercredi.
"Gonflés"
Le courrier envoyé par Uber est personnalisé, cordial, témoigne Rémi, interrogé par la chaîne de radio française: "Ils me proposent de venir travailler chez eux. J'ai rigolé parce que quand on est propriétaire de sa licence, on ne va pas l'abandonner pour rejoindre une multinationale américaine. Je trouve qu'ils sont un peu gonflés!" s'étonne l'artisan taxi parisien.
La démarche de recrutement entreprise par Uber s'inscrit dans un climat d'hostilité en France après la confirmation de l'interdiction par le Conseil constitutionnel, la plus haute juridiction du pays, du service UberPop. Une décision qui a fait perdre à Uber "plus de 10'000 chauffeurs", selon la société.
>> Lire : Le service UberPop est officiellement interdit en France
gax
Uber interdit dans plusieurs pays
Tandis qu'elle prospère aux Etats-Unis, l'application a été interdite en Espagne, en Italie et en Allemagne.