"Les charges seront importantes, potentiellement très importantes" a déclaré Matthias Müller. "Dans un premier temps nous avons provisionné 6,5 milliards d'euros", a-t-il ajouté lors de sa première intervention devant les salariés du groupe à Wolfsburg.
Selon Matthias Müller, ce montant ne recouvre que les coûts des mises à jour des véhicules concernés. "Nous devons nous attendre à de grosses pénalités. Et beaucoup pourraient profiter de l'affaire pour adresser des demandes d'indemnisation à Volkswagen".
86 milliards d'investissements prévus
Au final, "les conséquences financières et commerciales sont aujourd'hui encore impossibles à prévoir. C'est pourquoi nous allons une nouvelle fois passer en revue tous les investissements prévus", a-t-il dit. "Tout ce qui n'est pas impératif sera supprimé ou retardé", a-t-il précisé. Volkswagen avait indiqué fin 2014 vouloir investir 86 milliards d'euros sur cinq ans.
Le patron du groupe, arrivé aux manettes il y a dix jours en pleine tempête, s'est aussi engagé devant ses salariés à tout faire pour limiter les conséquences sur les emplois. "Nous allons tout faire pour maintenir l'emploi dans le groupe".
ats/fisf