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Légère augmentation du nombre de chômeurs en Suisse en septembre

Le nombre de chômeurs en Suisse a augmenté en septembre pour le troisième mois consécutif.
Le nombre de chômeurs en Suisse a augmenté en septembre pour le troisième mois consécutif.
Le nombre de chômeurs en Suisse a augmenté en septembre de 1243 personnes à 138'226. Le taux de chômage reste cependant stable à 3,2%, indique jeudi le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO).

En comparaison annuelle, le nombre de chômeurs inscrits auprès des offices régionaux de placement (ORP) affiche une progression de 6,4%, soit de 8261 personnes, précise le SECO.

Le chômage des 15-24 ans n'a pratiquement pas bougé. Leur nombre a augmenté de 59 personnes, à 20'618 (+0,3%), pour un taux de 3,7% (+0,1 point). Sur un an, il présente une avancée de 5,8%.

L'ensemble des demandeurs d'emploi s'est pour sa part accru de 1,8% en septembre, à 196'042 personnes, et de 7,1% sur un an. Le nombre des places vacantes a quant à lui augmenté de 437 durant le mois, à 11'342 unités.

Genève et Neuchâtel les plus touchés

Genève demeure le canton le plus touché avec un taux de 5,6% de sa population active. Derrière, on trouve le canton de Neuchâtel avec 5,4% (+6 chômeurs à 4772). Ensuite, Vaud enregistre 225 chômeurs de moins, à 18'257 (4,9%).

Dans le Jura et en Valais, le taux de chômage est resté stable à 3,5% en septembre. Fribourg et Berne affichent des taux inférieurs à la moyenne nationale, avec 2,9% et 2,6%

ats/fisf

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Chômage partiel en baisse

En ce qui concerne le chômage partiel, le phénomène a évolué à la baisse. La statistique pour juillet montre un recul de 2067 personnes (-39,2%) à 3211 par rapport au mois précédent. Le nombre des entreprises ayant recours à la prestation a diminué d'un bon cinquième à 404 unités (118).

Chaque mois, 400 jeunes arrivent en fin de droits dans l'assurance chômage

Aujourd'hui, plus de 13% des personnes qui arrivent en fin de droits sont des jeunes, a indiqué jeudi Boris Zürcher, chef de la Direction du travail au SECO, lors d'une conférence téléphonique. L'explication est à rechercher dans la révision de la loi fédérale sur l'assurance chômage survenue en 2011.

Le but du législateur était d'effectuer des économies en particulier du côté des individus sortant de formation, ceci afin de réduire le déficit de l'assurance chômage.

Ainsi, les jeunes qui terminent leur apprentissage ou leur formation et ne trouvent pas d'emploi doivent attendre six mois avant de toucher des indemnités, qui sont limitées à 90 jours. Et les moins de 25 ans sans famille peuvent percevoir des prestations du chômage seulement pendant 200 jours, quelle que soit leur durée de cotisation.

En 2008 par exemple, la part des jeunes parmi l'ensemble des personnes en fin de droits était encore inférieure à 9%.