Le groupe biennois a choisi de lancer son nouveau produit en Chine car "c'est le marché numéro un pour les montres Swatch et (nous y avons) trouvé deux partenaires qui étaient tout de suite prêts à se lancer dans cette opération", a expliqué Nick Hayek, sur les ondes de la RTS.
Le patron voit en la Chine un terrain idéal pour faire des affaires: "C'est un pays d'entrepreneurs où l'on peut faire des choses sans complication (...) En Suisse ou aux Etats-Unis, il y a des formalités à remplir et ça prend plus de temps aux gens pour réaliser ce que nous pourrions faire ensemble. La Suisse pourrait apprendre beaucoup de la Chine."
"Les montres connectées ne sont pas un danger"
Baptisée Bellamy et munie d’une puce NFC, la nouvelle Swatch permet d’effectuer des paiements, sans contact: "Notre montre se prête bien au paiement, car elle n'a pas besoin de batterie, elle est tendance et ne coûte pas cher", a rapporté Nick Hayeck.
Ce dernier a assuré pourtant que cette montrer ne se rapproche pas d'une "smartwatch": "Le marché des montres connectées fait croître le marché mondial de l'horlogerie, ce n'est pas un danger (...) mais ce n'est pas notre business".
A quand une sortie de la Bellamy en Suisse? "Quand les banques suisses se décideront (...) Les banques suisses sont sérieuses, mais travailler avec elles prend du temps", répond Nick Hayek.
Raphaël Grand/hend