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Un accord pour plus de transparence dans les matières premières

Le ministre de l'Economie Johann Schneider-Ammann et le directeur de Global Practice Energy and Extractives à la Banque mondiale Charles Feinstein. [Peter Schneider]
Le ministre de l'Economie Johann Schneider-Ammann et le directeur de "Global Practice Energy and Extractives "à la Banque mondiale Charles Feinstein. - [Peter Schneider]
Le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann a signé mercredi un accord international pour plus de transparence et de gouvernance dans le secteur des matières premières dans les pays en développement.

L'accord règle la participation de la Suisse au programme "Extractive Global Programmatic Support" de la Banque mondiale. Un des buts est la transparence des paiements effectués au profit de gouvernements par des entreprises de matières premières.

Pour y arriver, il prévoit des formations, l'octroi de conseils techniques aux ministères des finances et de l'énergie ou un soutien lors de négociations contractuelles avec les entreprises, ont indiqué le Département fédéral de l'économie et le Secrétariat d'Etat à l'économie.

Importance pour l'économie suisse

Selon la Banque nationale, les recettes tirées du commerce de transit, qui proviennent essentiellement du secteur, constituent 3,9% du PIB. Et quelque 60% des métaux et 35% du pétrole sont négociés par des entreprises basées en Suisse.

Mais pour l'heure, Berne exclut de faire le ménage parmi les négociants, dont le respect des droits humains est souvent remis en cause. Il mise sur une approche multilatérale et la bonne volonté des firmes.

ats/fisf

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Réunion à Berne

Cet accord a été signé dans le cadre de la 30e séance du conseil d'administration de l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) qui se tient à Berne de mardi à jeudi.

Il se compose de 20 représentants de gouvernements appliquant ou soutenant cette initiative, d'organisations de la société civile, d'entreprises extractives et d'investisseurs. Lancé en 2003, cet instrument a été introduit dans quelque 48 pays. Quelque 90 entreprises extractives et 900 organisations de la société civile l'appuient.