![La performance de la banque au 3e trimestre est dûe notamment reflète à l'activation sur de crédits d'impôts. [Keystone - Walter Bieri]](https://img.rts.ch/articles/2015/image/cgol0h-26037836.image?w=1280&h=720 "La performance de la banque au 3e trimestre est dûe notamment reflète à l'activation sur de crédits d'impôts. [Keystone - Walter Bieri]")
L'UBS triple son bénéfice net au 3e trimestre et chute à la Bourse
UBS a dégagé un bénéfice net de 2,07 milliards de francs au 3e trimestre, un montant presque triplé (+170%) par rapport à l'an passé. La Bourse suisse n'étant pas convaincue, l'action chute.
La performance reflète notamment l'activation sur la période sous revue de crédits d'impôts à hauteur de 1,3 milliard de francs, a précisé mardi UBS. Avant impôts, le bénéfice du groupe ajusté des éléments exceptionnels s'est hissé à 979 millions de francs, dépassant de 16% le montant affiché au 3e trimestre 2014.
Les revenus se sont établis à 7,17 milliards de francs, 4,3% de plus qu'à l'issue de la période correspondante de l'an passé. Le bénéfice net a largement dépassé les attentes des analystes, qui escomptaient un montant moyen de 1,72 milliard.
Le bénéfice ajusté avant impôts s'est également révélé supérieur aux prévisions, les experts anticipant une somme de 844 millions de francs. En revanche, les revenus se sont inscrits en deçà des attentes, fixées elles à 7,22 milliards.
Titre UBS en forte baisse
Néamoins, épuré des effets exceptionnels, le résultat trimestriel est décevant, s'accordent les analystes qui déplorent la qualité douteuse de celui-ci.Et pour cause. Vers 9h25 mardi, l'action UBS décrochait de 3,8% à 19,26 francs. Le bon résultat trimestriel doit en effet beaucoup à un crédit d'impôts de plus d'un milliard de francs. UBS peine donc à convaincre quant à l'évolution de son coeur de métier.
L'évolution des activités de gestion de fortune d'UBS laisse certains analystes dubitatifs. La marge brute s'est à nouveau affaissée au troisième trimestre. Le résultat avant impôts de cette division a déçu. Il en va de même pour l'afflux net d'argent, moins vigoureux en raison d'un appétit du risque moins aiguisé de la part des clients asiatiques.
>> L'analyse de Ron Hochuli :
ats/fme
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Interrogé sur l'enquête de la FIFA
Dans son rapport financier, le groupe bancaire précise par ailleurs avoir reçu des demandes des autorités en lien avec l'enquête pour corruption "concernant des comptes liés à la fédération internationale de football" ainsi que des personnes et entités associées. L'UBS a précisé qu'elle coopérait.
Credit Suisse avait également dévoilé vendredi avoir été interrogée par les autorités suisses et américaines. Celles-ci cherchent à déterminer si les institutions financières interrogées ont permis le traitement de transactions suspectes ou irrégulières ou ont failli à leurs obligations concernant la législation sur le blanchiment d'argent, avait détaillé Credit Suisse, qui avait également dit coopérer.
Lire: La banque Credit Suisse interrogée dans le cadre du scandale FIFA