Ils sont accusés de s'être entendus pour limiter la concurrence sur le marché des swaps de taux d'intérêt.
Dix sociétés financières majeures actives dans le monde entier de même que deux plates-formes de transactions sont concernées. L'entente porterait sur une somme 320 milliards de dollars (327,5 milliards de francs).
Barrières contre la concurrence
La plainte a été déposée par un fonds de pension de Chicago, qui estime avoir dû trop payer pour profiter d'offres des banques sur des produits dérivés, à cause d'une concurrence restreinte.
Les instituts bancaires empêchaient une augmentation des échanges de swaps de taux d'intérêt sur des plates-formes électroniques. Ils ont réussi à décourager l'entrée d'institutions non bancaires sur ce marché très lucratif.
Cela leur a rapporté des milliards au fil des années, selon l'accusation. Beaucoup d'acteurs du marché utilisent les swaps pour se prémunir contre les risques de changement des taux d'intérêt.
ats/pym
Autres grands établissements visés
Outre Credit Suisse et UBS, la Deutsche Bank, BNP Paribas, les grands établissements américains JP Morgan, Goldman Sachs, Bank of America et Citigroup, ainsi que les britanniques Barclays et la Royal Bank of Scotland, sont visés par cette "class action".