Le taux interbancaire au jour le jour qui évoluait depuis fin 2008 entre 0% et 0,25% devrait donc passer à une fourchette de 0,25% à 0,50%. Le Comité de politique monétaire (FOMC) a promis que le relèvement des taux serait ensuite "graduel" pour grimper à 1,4% en moyenne fin 2016.
Après l'éclatement de la bulle immobilière en 2008 et la récession qui s'en est suivie, la Réserve fédérale américaine a maintenu pendant sept ans les taux proches de zéro pour soutenir la reprise.
Experts divisés
L'opportunité de ce relèvement des taux divise les analystes, certains craignant notamment qu'il ne compromette la reprise. D'autres, pour leur part, estiment que la croissance de l'économie est assez forte pour absorber cette hausse.
Peu après l'annonce de la décision, la présidente de la Réserve fédérale américaine (Fed) Janet Yellen a déclaré mercredi qu'il ne fallait pas surestimer la signification de la première hausse des taux décidée par l'institution.
Il s'agit de seulement 25 points de base, a-t-elle affirmé, soulignant que la politique monétaire demeurerait accommodante pour les marchés et qu'elle évoluerait de façon graduelle.
agences/dk
Wall Street finit en nette hausse
Wall Street a nettement monté mercredi, après la décision historique de la Réserve fédérale (Fed) de relever ses taux, retenant surtout le ton mesuré de la Banque centrale américaine: le Dow Jones a pris 1,27% et le Nasdaq 1,52%.
Selon des résultats provisoires à la clôture, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average a gagné 222,71 points à 17.747,62 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 75,77 points à 5.071,13 points.