Les vendeurs Amag ont certes ressenti un recul des ventes depuis l'éclatement de l'affaire aux Etats-Unis à fin septembre, explique mardi son directeur général Morten Hannesbo au Tages-Anzeiger. Mais les acheteurs n'auraient pas pour autant tourné le dos au diesel.
"En général, les clients achètent ce dont ils ont besoin", note Morten Hannesbo. "Quand on effectue beaucoup de kilomètres, on passe moins souvent à la pompe avec un moteur diesel". Pour les trajets plus courts, l'automobiliste privilégie toujours le moteur à essence.
Image dégradée
Le scandale des moteurs truqués par Volkswagen implique quelque 11 millions de voitures dans le monde, dont près de 130'000 en Suisse. Morten Hannesbo explique que le dommage en termes d'image est indéniable. Toutefois, la confiance des clients n'est que peu entamée, note-t-il. Plus de 90% d'entre eux diraient vouloir donner encore sa chance à Volkswagen.
ats/mo