Le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) va répondre à cette question dans la nouvelle stratégie de croissance pour la période 2016-2020, a indiqué Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch dans un entretien paru dans la NZZ am Sonntag.
Selon la directrice du SECO, Swisscom, qui est détenu à hauteur de 51% par la Confédération, est une entreprise bien gérée. La Suisse doit toutefois veiller à ne pas manquer la marche vers la numérisation de l'économie.
Swisscom assez rapide?
"Nous devons nous demander si Swisscom est en situation d'agir avec suffisamment de rapidité dans son secteur traditionnel des télécommunications et à quel prix", a-t-elle expliqué.
La Confédération doit également se poser la question d'un éventuel conflit d'intérêts lorsque des entreprises publiques se diversifient dans le numérique en dehors de leur mission de service public. La directrice du SECO fait référence implicitement à la nouvelle plateforme publicitaire qui réunit Swisscom, Ringier et la SSR.
ats/ebz
Swisscom pointée du doigt par l'OCDE
Dans un rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) publié début décembre, Swisscom est pointée du doigt, car en tant qu'ancienne entreprise monopolistique, elle bénéficierait de parts de marché plus importantes que ses concurrents.
L'OCDE appelle même à une privatisation totale de l'opérateur.