Sur le seul mois de décembre, 32'642 véhicules ont été mis en circulation. Ces chiffres ne parviennent juste pas à détrôner le résultat record réalisé l'année précédente sur la même période, annonce mercredi l'association faîtière des importateurs d'automobiles auto-suisse.
Malgré le scandale qui secoue Volkswagen, le géant allemand fait la course en tête et place trois de ses douze marques en pole position. Dans le détail, la marque éponyme reste la plus vendue en Suisse, avec 42'212 véhicules écoulés (+5,1%).
BMW et Mercedes sur le podium
VW devance deux autres constructeurs allemands: BMW, qui affiche une croissance de 14,2% à 24'039 unités, et Mercedes (+24,5% à 22'884). Audi (+6,1% à 22'225) et le constructeur tchèque Skoda (+7,5% à 20'972), contrôlés par Volkswagen, viennent ensuite.
Derrière, marques françaises et allemandes sont au coude-à-coude. On retrouve dans l'ordre Renault, Opel, Ford, Peugeot et Citroën. La première marque non européenne est la japonaise Mazda.
ats/tmun
Croissance spectaculaire pour Smart
La croissance la plus spectaculaire a été enregistrée par l'allemande Smart, spécialisée dans les voitures citadines à deux places. Ses ventes ont plus que doublé (+102,8%) pour se fixer à 3409 unités. Elle est suivie par Infiniti, filiale haut de gamme de Nissan (+92,4% à 227).
A l'inverse, Chevrolet, de l'américain General Motors, et Lancia, du groupe italo-américain Fiat Chrysler Automobiles, enregistrent toutes deux un recul respectif de 86,8 et 84%.
Une année marquée par la fin du taux plancher
L'exercice 2015 aura été marqué par la suppression du taux plancher de l'euro qui a contraint les distributeurs à adapter leurs tarifs. Toutefois, la hausse des ventes n'a pu que compenser partiellement le manque à gagner provoqué par la forte diminution des marges, souligne François Launaz, président d'auto-suisse.
L'année 2016 s'annonce d'ores et déjà difficile "à cause de la force du franc". Mais le responsable reste confiant dans la capacité de la branche à relever ce défi "avec succès".