Une hausse du prix de l'essence à court terme est peu vraisemblable, a déclaré jeudi Francesca Romano de l'Union pétrolière (UP).
Avec une surproduction de pétrole et une demande en baisse, la situation mondiale fait qu'il n'y a pas d'augmentation de prix à attendre, malgré le regain de tensions dans la région du Golfe, a-t-elle précisé.
L'offre pourrait encore s'étendre
De plus, l'offre pourrait encore s'étendre avec la levée des sanctions économiques contre l'Iran. Le prix du pétrole est également tiré vers le bas par les problèmes de la Chine. Brent et WTI valaient jeudi autour de 33 dollars le baril, respectivement au plus bas depuis plus de 11 ans, et plus de 7 ans.
En Suisse, les prix de l'essence varient fortement d'une région à l'autre. "Entre Neuchâtel et le Valais, il y a systématiquement 8 à 10 centimes d'écart", a précisé le porte-parole romand de l'UP.
ats/tmun
Dégringolade sur les marchés étrangers
Les prix du pétrole ont par ailleurs dégringolé jeudi en cours d'échanges européens, plombés par les dernières données sur les stocks américains de brut et la crise irano-saoudienne, qui ne laissent entrevoir aucune réduction des excédents pesant lourdement sur le marché.
Vers 12h30, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 33,55 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en repli de 68 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 93 cents à 33,04 dollars.