A la demande du ministère de l'écologie, les tests effectués par l'organisation de certification UTAC, groupe privé en charge de diverses homologations dans le domaine de la mobilité terrestre, ont révélé des dépassements de normes.
Aucune fraude du type de celle mise en place par Volkswagen n'a toutefois été décelée, précise Ségolène Royal. La ministre de l'Ecologie a aussi réaffirmé sa détermination à "protéger les français contre la pollution de l'air" et a souligné que les tests menés jusqu'ici "n'étaient pas suffisants".
La ministre a également préconisé "des tests en conduite réelle et quelle que soit la température extérieure" qui seraient "incontestables".
Une opération en place depuis novembre
Découverte en juillet puis corrigée en septembre, l'erreur de paramétrage pourrait concerner 700'000 véhicules, selon les médias, une information démentie par le groupe.
reuters/sey
Un plan technique prévu pour fin mars
La ministre française de l'Ecologie, Ségolène Royal, a également salué "le souci de transparence de Renault".
Reçu lundi par la commission technique indépendante qui a relevé le dépassement des normes, Renault a promis pour le 30 mars, un "plan technique" pour rapprocher des normes d'homologation les émissions polluantes de ses voitures diesel.
D'autres constructeurs concernés
La commission mise en place après le scandale Volkswagen, a également convoqué d'autres constructeurs automobiles concernés par les dépassements de norme.
Ségolène Royal, ministre française de l'écologie, a déclaré que les constructeurs convoqués "ont accepté de venir s'exprimer" sans toutefois préciser donner de nom.