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Le patron de Credit Suisse dément briguer la présidence du FMI

Le premier grand oral de Tidjane Thiam à la tête du Credit Suisse pour présenter les chiffres trimestriels. [Ennio Leanza]
Tidjane Thiam, CEO de Credit Suisse, le 21 octobre 2015 à Zurich. - [Ennio Leanza]
Le Fonds monétaire international a annoncé mercredi son prochain directeur général serait désigné d'ici à "début mars". La rumeur d'une candidature de Tidjane Thiam a toutefois été démentie à Davos.

Selon le Canard Enchaîné paru mercredi, la France songerait à pousser la candidature du Franco-Ivoirien Tidjane Thiam, le patron de Credit Suisse, pour parer aux ennuis judiciaires de Christine Lagarde.

Interrogé par la chaîne américaine CNBC à Davos, l'intéressé a toutefois assuré mercredi être "très concentré" sur sa mission à Credit Suisse. "Je n'ai toujours eu qu'une seule stratégie dans ma carrière, celle de faire bien le travail qui est le mien", a-t-il ajouté.

Choix final d'ici au 3 mars

Dans son communiqué publié mercredi, le FMI a dit espérer un processus de désignation "ouvert, fondé sur le mérite et transparent" même si personne ne s'est pour l'heure officiellement porté candidat.

Les candidatures devront être déposées entre ce jeudi et le 10 février et le conseil d'administration du Fonds, qui représente ses 188 Etats-membres, espère faire son choix final "d'ici au 3 mars" sur la base du "consensus", indique l'institution.

afp/fb/jvia

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Règle tacite entre UE et USA

Selon une règle tacite, les Européens désignent un des leurs à la tête du FMI tandis que les Américains se réservent la présidence de la Banque mondiale.

En 2011, Christine Lagarde avait toutefois dû affronter la candidature du gouverneur de la Banque centrale du Mexique Agustin Carstens.

Lagarde pourrait se représenter

Nommée en juillet 2011 à la tête du Fonds pour un mandat de 5 ans, Christine Lagarde - qui avait succédé à Dominique Strauss-Kahn, emporté par un scandale sexuel - s'est à plusieurs reprises dite "ouverte" à l'idée de briguer sa reconduction.

Depuis, l'ancienne ministre de l'Economie française a été renvoyée devant la justice hexagonale pour sa supposée "négligence" dans l'affaire Tapie-Crédit Lyonnais, même si le FMI lui a aussitôt apporté sa "confiance".