"Oui, je suis candidate pour un deuxième mandat", a affirmé Christine Lagarde sur la télévision France 2, au lendemain du lancement du processus de désignation par l'institution financière qu'elle dirige depuis juillet 2011.
"J'ai eu l'honneur de recevoir des soutiens dès l'ouverture de la procédure", a-t-elle affirmé, mentionnant la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et la Chine.
Démêlés judiciaires
Concernant les Etats-Unis, le principal actionnaire du FMI, elle a rappelé qu'ils avaient l'habitude de communiquer leur position à la fin du processus. Elle a toutefois cité de récents soutiens exprimés au sein de l'administration du président Barack Obama.
Interrogée sur son renvoi en décembre devant la justice française pour sa "négligence" supposée dans l'affaire de l'arbitrage rendu en faveur de l'homme d'affaires Bernard Tapie concernant la vente d'Adidas par la banque Credit Lyonnais, l'ancienne ministre de l'Economie a assuré avoir "agi dans l'intérêt de l'Etat, conformément à la loi".
afp/cab
Décision en mars
Les candidatures à la direction du FMI devront être déposées jusqu'au 10 février et le conseil d'administration du Fonds, qui représente ses 188 Etats-membres, espère faire son choix final "d'ici au 3 mars".
Selon une règle tacite, les Européens désignent un des leurs à la tête du FMI tandis que les Américains se réservent la présidence de la Banque mondiale.