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L'euro franchit le cap de 1,11 franc, son plus haut niveau depuis un an

En ce début d'année 2016, le franc suisse n'a cessé de s'affaiblir face à la monnaie unique européenne.
En ce début d'année 2016, le franc suisse n'a cessé de s'affaiblir face à la monnaie unique européenne.
Le franc suisse continuait de s'affaiblir sur le marché des changes vendredi, l'euro franchissant le cap de 1,11 franc, le plus haut niveau atteint par la monnaie européenne depuis le 15 janvier 2015.

Le franc confirme ainsi une tendance à l'affaiblissement amorcé depuis le début 2016.

Vendredi vers 9h45, l'euro valait 1,1105 franc, reculant à peine par rapport à son plus haut niveau du jour à 1,1133 franc, atteint peu avant 5h et l'annonce par la Banque du Japon de l'adoption de taux d'intérêt négatifs.

La décision de l'institut nippon vise à prévenir le risque de voir la volatilité des marchés internationaux affecter la confiance des milieux d'affaires et raviver un état d'esprit déflationniste au Japon (lire ci-dessous).

Marchés craintifs

L'euro a franchi le cap de 1,10 franc lundi dernier pour la 2e fois seulement depuis la décision de la Banque nationale suisse d'abandonner le taux plancher de 1,20 franc le 15 janvier 2015. En septembre 2015, la monnaie unique avait opéré une brève incursion au-dessus de 1,10 franc.

Le passage du cap symbolique de 1,10 franc intervient dans un environnement boursier chahuté, en raison des craintes pour l'économie chinoise et des bas prix du pétrole.

ats/sbad

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Taux négatifs pour les banques japonaises

La Banque du Japon (BoJ) a surpris en annonçant vendredi l'instauration de taux d'intérêt négatifs, un nouvel outil à sa palette destiné à dynamiser une économie malmenée par les turbulences actuelles sur les marchés.

A la Bourse de Tokyo, cette annonce a fait bondir l'indice Nikkei qui a fini en hausse de 2,80%.

La BoJ va désormais faire payer les banques qui placent leurs liquidités dans ses coffres plutôt que de les prêter à des entreprises et particuliers. Il s'agit de la sorte de stimuler le crédit et donc l'activité économique.

Elle marche ainsi dans les pas de la Banque centrale européenne (BCE), devenue en juin 2014 la première grande banque centrale du monde à tester les taux négatifs.