C’est ce que dénonce l’avocat genevois Jacques Roulet à qui 600 propriétaires lésés ont confié la défense de leurs intérêts. Selon lui, des offres floues et inacceptables ont été faites à ses clients. L’avocat exige en vain de connaître les détails de ces correctifs, leur efficacité sur les émissions de NOx, mais aussi leur effet sur la puissance et la consommation des véhicules.
AMAG explique que des courriers seront envoyés ces prochains jours au propriétaires concernés, avant un second courrier qui les enjoindra ensuite à passer au garage pour installer les correctifs.
L’importateur affirme que l’autorité allemande (KBA) a entièrement validé les solutions prévues, mais il s’agit d’un accord général. L’Office fédéral des routes a confirmé vendredi que seule une validation individuelle du BKA pour chaque modèle autorise VW et AMAG à installer le correctif.
"Ne rien signer ni autoriser"
Jacques Roulet conseille à ses clients de ne rien signer et de ne laisser installer aucun système sur leur véhicule tant que leurs effets ne sont pas attestés. L’avocat déposera par ailleurs des demandes en dédommagement pour plusieurs propriétaires touchés par le truquage de leur véhicule aux émissions d’oxyde d’azote.
Pascal Jeannerat/lgr
L'OFROU assouplit l'interdiction d'immatriculation
L’Office fédéral des routes (OFROU) assouplit l'interdiction d’immatriculation des véhicules du groupe VW. Les modèles importés et dédouanés en Suisse avant le 2 octobre 2015, mais qui n’ont pas pu être immatriculés avant cette date, sont admis à la circulation.
Ceux qui ont été importés et dédouanés après ne pourront être admis à la circulation que s'ils ont été remis en état conformément aux instructions de rappel validées par l'Office fédéral allemand pour la circulation des véhicules à moteur, explique vendredi l'OFROU dans un communiqué. Les nouvelles règles entrent en vigueur lundi.