Le TPP vise à abattre les barrières au commerce et à l'investissement entre ses membres, dont les Etats-Unis et le Japon, qui représentent près de 40% de l'économie mondiale.
L'accord a été signé par l'Australie, Brunei, le Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour, les Etats-Unis et le Vietnam. Pour entrer en vigueur, il doit être ratifié sous deux ans par les Parlements nationaux et notamment par le Congrès américain où il suscite une hostilité croissante.
"Suppressions d'emplois"
Barack Obama, a salué la signature d'un accord qui "renforcera notre leadership à l'étranger et soutiendra les emplois aux Etats-Unis" et a pressé le Congrès de ratifier ce texte "aussi rapidement que possible".
A Auckland, des manifestants ont bloqué des routes pour protester contre la signature de l'accord qui entraînera, selon eux, des suppressions d'emplois.
afp/fb
Produits agricoles et propriété intellectuelle
Le TPP prévoit une ouverture substantielle des marchés des produits agricoles pour le Canada, les Etats-Unis et le Japon, que cela soit pour le sucre, le riz, le fromage ou le boeuf. Il concerne aussi des secteurs comme l'échange de données et la propriété intellectuelle qui n'étaient pas couverts par de précédents accords multilatéraux.
Si les promoteurs du TPP assurent qu'il permettra de doper la croissance économique dans la région, plusieurs organisations non-gouvernementales affirment que cet accord débouchera sur une déréglementation généralisée au bénéfice exclusif des multinationales.
Pousser la Chine à s'adapter au TPP
Très vaste, l'accord vise à fixer les règles du commerce et des investissements internationaux au 21e siècle.
En particulier, il compte pousser la Chine à adapter ses propres règles en matière de commerce, d'investissement et de droit commercial à celles établies par le TPP.