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Le groupe britannique HSBC maintient son siège à Londres

Les grandes banques européennes détiennent encore beaucoup trop de crédits pourris. [Keystone - Andy Rain]
Le groupe britannique HSBC maintient son siège à Londres / Le 12h30 / 1 min. / le 15 février 2016
HSBC a renoncé à déplacer son siège de Londres à Hong Kong face aux craintes de voir la Grande-Bretagne claquer la porte de l'Union européenne. Un déplacement à Paris n'est en en revanche pas exclu.

Le président de la plus grande banque européenne a  indiqué lundi sur la BBC que le groupe était prêt à se replier sur Paris si le Royaume-Uni votait en faveur d'un Brexit. "En dernier ressort, nous avons la capacité de déplacer notre activité et notre personnel de Londres vers Paris", a indiqué Douglas Flint.

HSBC a en revanche annoncé qu'elle ne déménagerait pas à Hong Kong, au terme d'un an d'étude. Douglas Flint a souligné que c'était "la meilleure décision pour nos clients et actionnaires".

A la Bourse de Hong Kong, l'action HSBC a gagné pus de 4%, tandis qu'elle était en hausse à Londres.

Attractivité en baisse

L'audit avait été lancé en avril alors que l'attractivité du Royaume-Uni pâtissait aux yeux des milieux financiers d'un impôt sur les banques ainsi que d'une régulation plus stricte. Il avait commencé deux semaines avant les législatives alors que se multipliaient les appels à sévir contre le secteur bancaire.

HSBC emploie 48'000 personnes en Grande-Bretagne, sur un effectif total de 257'000.

agences/cab

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Evolution problématique à Hong Kong

La Hongkong and Shanghai Banking Corporation, créée en 1865 dans l'ancienne colonie britannique pour financer le commerce croissant entre l'Europe et la Chine, notamment celui de l'opium, ne dit rien sur le sentiment croissant à Hong Kong que les libertés s'érodent.

Nombre d'observateurs jugent que la Chine, qui a repris le territoire en 1997, y augmente son emprise et pourrait porter atteinte à sa réputation de havre du capitalisme financier international.

Référendum britannique en vue

Un référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l'UE doit se tenir à l'issue des renégociations engagées par le Premier ministre David Cameron pour des réformes dont le résultat sera examiné les 18 et 19 février lors d'un sommet européen à Bruxelles.