"Afin de stabiliser les marchés pétroliers, les quatre pays sont convenus de geler la production à son niveau de janvier, pourvu que les autres grands producteurs fassent de même", a déclaré Mohammed Saleh al-Sada.
Il a ajouté que des contacts "intensifs" devraient avoir lieu entre producteurs membres et non-membres de l'Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep), soulignant que l'initiative "est destinée à stabiliser le marché".
"Déception des marchés"
La réunion de Doha s'est tenue après 18 mois de baisse des cours du brut, passés de plus de 100 dollars le baril mi-2014 à moins de 30 dollars le mois dernier. Elle se "finit par une déception", constate Naeem Aslam, analyste de marché chez Ava Trade.
Vers 14H05 GMT, le cours du baril de référence (WTI) pour livraison en mars prenait 12 cents à 29,56 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
afp/reuters/dk
Sans les pays de l'OPEP
L'accord a été conclu sans la participation d'acteurs majeurs de l'Opep comme l'Irak et, surtout, l'Iran, qui prévoit de faire son grand retour sur le marché de l'or noir après la levée de sanctions liées à son programme nucléaire.
L'Iran a d'ores et déjà affirmé mardi qu'il n'entendait pas réduire sa production, tout en se disant "prêt à la discussion" avant que les ministres iranien, irakien et vénézuélien du Pétrole se réunissent mercredi à Téhéran.
Un tiers du secteur pétrolier menacé de faillite
Environ un tiers des producteurs de pétrole sont exposés à un risque élevé de cessation de paiements cette année, conclut une enquête du cabinet Deloitte. Ils souffrent en effet d'un accès restreint aux liquidités et d'une capacité réduite de désendettement.
Fondée sur l'étude de plus de 500 entreprises d'exploration et de production de pétrole et de gaz naturel cotées dans le monde, elle estime à plus de 150 milliards de dollars (147,7 milliards de francs) la dette globale des quelque 175 sociétés jugées menacées.