"Le trajet quotidien au bureau et sur un lieu de travail fixe perd de plus en plus de terrain", note Michael Grampp, économiste en chef du cabinet de conseils Deloitte en Suisse, auteur de l'enquête. Au total, environ la moitié des 4,9 millions d'employés actifs en Suisse pourraient travailler de manière mobile.
Tentation
Sur les 72% des sondés qui ne pratiquent pas encore le travail à domicile, 29% aimeraient s'y adonner. Ceux qui travaillent déjà au moins une demi-journée par semaine depuis chez eux sont 85% à souhaiter conserver cette pratique, voire à l'étendre.
Selon Deloitte, les modèles de travail flexibles offrent également de grands avantages aux entreprises. D'une part, les postes de travail et l'espace de bureaux peuvent être utilisés de manière plus efficace et d'autre part, l'attractivité de l'employeur, ainsi que la satisfaction et la productivité des employés, se trouvent renforcées.
ats/gax
Méthode de l'étude
Pour établir l'étude, ses auteurs ont mené des entretiens personnels entre décembre et janvier avec des représentants d'entreprises et des associations. Ils ont également interrogé 1000 personnes dans l'ensemble de la Suisse.