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UBS songe à des acquisitions dans la gestion de fortune en Europe

Le siège londonien d'UBS.
UBS, ici son siège londonien, envisage d'étendre ses activités de gestion de fortune en Europe.
UBS pourrait envisager de procéder à des acquisitions pour renforcer les parts de marché de son activité de gestion de fortune en Europe, a dit le responsable de la division banque privée du géant suisse.

"Il y a certains marchés sur lesquels nous pouvons nous concentrer, certains marchés où nous sommes prêts à réfléchir à une croissance qui ne serait pas organique", a déclaré Jakob Stott, à la tête des activités de gestion de fortune en Europe.

Voix dissonante

En évoquant l'Europe comme marché en croissance, Jakob Stott fait entendre une voix dissonnante dans la banque privée, où l'on parle surtout de la forte progression de la richesse dans la région Asie-Pacifique, zone où UBS est en pointe dans le secteur et où d'autres, dont Credit Suisse, veulent se développer.

Potentiel

UBS, numéro un mondial de la banque privée, voit un potentiel de croissance en Europe en raison de la fragmentation de la gestion de fortune, les grandes banques détenant rarement une part de marché supérieure à 7% dans un pays donné.

Le cas échéant, le moment serait bien choisi pour UBS de se lancer dans des opérations de croissance externe étant donné que nombre de ses rivaux sont surtout occupés à restructurer leurs activités.

reuters/gax

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Renouvellement à la tête de grandes banques

Les projets d'UBS se dessinent alors que Credit Suisse et d'autres poids lourds européens tels que Deutsche Bank et Barclays ont placé de nouveaux hommes à leur tête qui sont en passe de réorganiser leurs activités.

343 milliards d'actifs en Europe

A fin 2015, UBS avait 343 milliards de francs dans des actifs investis en Europe hors Suisse. En Asie-Pacique, ce total était de 272 milliards de francs.

Le directeur de la banque en charge de la gestion de fortune pour l'Europe a souligné mercredi que le rachat, intervenu l'an dernier, des activités banque privée de Santander en Italie, qui gérait 2,7 milliards d'euros, était le type de transactions que la banque pourrait envisager de faire.