La Commission pointe notamment le niveau de dette publique de la France, qui "continue d'augmenter" alors même que compétitivité et productivité "ne se redressent pas clairement", est-il précisé dans un communiqué.
Pour l'Italie ou la Bulgarie, la Commission a mis en cause la fragilité de leur secteur bancaire. Au Portugal, le niveau de dette est jugé préoccupant sur fond de chômage élevé.
Matteo Renzi ne s'offusque pas
Aucun pays en proie à des déséquilibres "excessifs" n'est à ce stade appelé à prendre des "mesures correctives", mais "tous peuvent être concernés par cette procédure à n'importe quel moment", a fait remarquer le vice-président de la Commission chargé de l'euro.
Le chef du gouvernement italien, Matteo Renzi, a réagi aux côtés du président français: "nous sommes habitués au langage de l'UE et de ses institutions. Le langage utilisé est absolument dans la norme et l'Union européenne a raison de nous rappeler à des objectifs ambitieux", a-t-il dit.
afp/apyt