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Novartis paiera 25 millions dans une affaire de corruption en Chine

Joseph Jimenez, patron de Novartis, s'exprime lors de l'assemblée générale de la firme en février à Bâle. [KEYSTONE - Christian Beutler]
Joseph Jimenez, patron de Novartis, s'exprime lors de l'assemblée générale de la firme en février à Bâle. - [KEYSTONE - Christian Beutler]
Novartis a trouvé un accord avec le régulateur américain des marchés financiers dans une affaire de corruption en Chine. Le géant bâlois a accepté de payer une amende de 25 millions de dollars.

Entre 2009 et 2013, Novartis aurait soudoyé des personnes travaillant dans le domaine de la santé, dans le but de stimuler les ventes. La société pharmaceutique a accepté la pénalité financière sans confirmer ou infirmer les allégations de corruption.

Novartis, coté à la Bourse suisse et à la Bourse de New York, a enfreint le droit américain concernant ses obligations comptables et en ne mettant pas en place un système de contrôle suffisant de ses comptes au niveau de ses filiales chinoises, a indiqué jeudi le régulateur américain.

Exemples de voyages offerts

Le régulateur des marchés américains a notamment pris en exemple des voyages offerts à des professionnels de la santé pour des événements médicaux, où la part des activités scientifiques était "minimale" par rapport à l'aspect loisir.

Le gendarme de la Bourse américaine a cependant noté que Novartis avait pris des mesures pour renforcer les contrôles et licencié ou imposé des mesures disciplinaires aux fautifs.

ats/tmun

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