Les réactions des deux banques font suite aux révélations sur la création au Panama par des milliers de personnes, y compris des dirigeants politiques et des chefs d'entreprise, de sociétés-écrans destinées à faciliter l'évasion fiscale ou le blanchiment d'argent.
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Le directeur général de Credit Suisse, Tidjane Thiam, a assuré que sa banque ne gérait des actifs que dans des buts licites. "En tant qu'entreprise et en tant que banque, nous favorisons uniquement l'utilisation de structures avec des objectifs économiques légitimes", a-t-il dit lors d'un point de presse à Hong Kong, où il participait à une conférence.
Une filiale de Credit Suisse, installée sur l'île anglo-normande de Guernesey, apparaît dans les "Panama Papers" comme le troisième établissement bancaire ayant le plus demandé de création de sociétés offshore.
HSBC a annoncé séparément que les allégations émanant des "Panama papers" dataient d'avant des réformes mises en oeuvre par la banque. Selon l'enquête, la succursale suisse de HSBC a été particulièrement active dans la demande de création de structures offshore.
"Ces allégations appartiennent à l'histoire. Certains cas remontent à plus de 20 ans, soit bien avant les réformes d'ampleur bien connues que nous avons mises en place ces dernières années", a assuré un porte-parole de HSBC.
Les millions de fichiers obtenus par le Consortium international de journalisme remontent à une période comprise entre 1977 et décembre 2015.
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mre avec reuters