L'effectif de l'opérateur ex-Orange, qui a changé de propriétaire et de directeur général, s'est aussi réduit.
Le chiffre d'affaires a fléchi de 2,4% au regard de 2014 à 1,28 milliard de francs, écrit jeudi l'opérateur mobile établi à Renens et numéro trois des télécommunications en Suisse, derrière Swisscom et Sunrise. Le résultat d'exploitation avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements, ajusté des éléments exceptionnels, a reculé de 4,9% à 412,5 millions.
Clients perdus
Salt explique notamment le repli à des dépenses d'exploitation indirectes supplémentaires liées notamment à la "transformation mal gérée des systèmes informatiques" en 2014. Le phénomène s'est soldé par une augmentation des créances irrecouvrables.
L'ex-Orange, qui a changé sur l'exercice sous revue sa raison sociale et sa marque pour adopter celles de Salt Mobile et Salt., a aussi perdu des clients. Leur nombre s'est tassé en l'espace d'un an de 6,6% à 2,02 millions.
ats/kkub
Soixante postes en moins
L'opérateur, repris en début d'année par la holding personnelle NJJ Capital de l'investisseur français Xavier Niel, a aussi vécu une année agitée sur le front du personnel. A l'issue de l'exercice sous revue, Salt employait au total 833 collaborateurs à temps plein, 60 de moins qu'un an auparavant.