Le Tribunal fédéral (TF) a décidé il y a tout juste un an de dispenser les contribuables de payer la TVA sur la redevance radio et TV. Pour la SSR - à laquelle est rattachée la RTS - cela a représenté une charge supplémentaire de 27 millions de francs en 2015, indique l'entreprise publique jeudi dans un communiqué.
Plan d'économies
Cette décision continuera de grever le porte-monnaie de l'entreprise, à hauteur de 35 millions de francs par an. L'augmentation de la quote-part du produit de la redevance destinée aux radios et télévisions régionales réduira également les recettes de la SSR d'au moins 5 millions de francs par an, dès l'entrée en vigueur de la nouvelle loi sur la radio et la télévision, prévue mi-2016.
Pour économiser ces quelque 40 millions par an, un programme a été mis en place. Les coûts correspondant aux provisions nécessaires se sont élevés à près de 31 millions de francs et ont été inscrits aux comptes 2015, ajoute la SSR.
ats/rens
Une centaine de licenciements
La SSR a annoncé en octobre dernier un gel des salaires ainsi qu'un projet de suppression de 250 postes d'ici la fin 2017, soit environ 5% de ses effectifs. Environ trois quarts de ces suppressions sont déjà effectives, a précisé à l'ats le porte-parole de la SSR Daniel Steiner.
Au total, une centaine de licenciements devront être prononcés, estime l'entreprise. Elle espère encore faire baisser ce chiffre grâce aux départs naturels. Au moment de l'annonce du programme d'économies en octobre, les syndicats des médias impressum et SSM avaient protesté et réclamé des mesures alternatives.